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La clinique résolument engagée pour l’allaitement

Du 13 au 19 octobre se tient la semaine mondiale pour l’allaitement. Un rendez-vous de promotion d’une démarche naturelle qui pourtant demande encore et toujours à être soutenue et expliquée. La clinique Kuindo-Magnin a relayé l’événement le 15 octobre avec une journée portes-ouvertes à la maternité.

« Sans avoir de chiffres précis, on estime entre 80 et 90 % les mamans qui quittent la maternité allaitantes. Lorsqu’on les retrouve pour les consultations à un mois, elles ne sont plus que quelque 50 %… » Le constat dressé par le Dr Julien Doublet, l’un des pédiatres de la clinique, pousse à la réflexion : comment permettre aux mères de poursuivre leur allaitement face aux douleurs qui surviennent parfois, aux conseils plus ou moins bienveillants, aux difficultés inhérentes à l’allaitement ? « L’information est essentielle, estime Lydie Parrot, puéricultrice, référente allaitement et engagée au sein d’une équipe dédiée. Il faut encore et toujours promouvoir l’allaitement maternel, expliquer et rassurer aussi. »

 

Ateliers et conseils

 

Autour d’ateliers, de démonstrations et de moments d’échange, futures et jeunes mamans sont venues tout au long de la journée trouver conseils et encouragements auprès de professionnels de santé porte-parole des bienfaits d’un allaitement maternel bien mené. « Les bonnes positions, le droit du travail, l’utilisation d’un tire-lait, l’expression manuelle, les massages, le bain enveloppé, le portage… tous ces ateliers permettent d’informer les femmes et de leur dire de toujours garder confiance dans leur capacité d’allaiter », ajoute Lydie Parrot. Sans oublier de rappeler les bienfaits sur la santé, le lien mère-enfant ou encore la prévention du surpoids. Fermement engagée dans la promotion de l’allaitement maternel, l’équipe de la maternité prendra part en début d’année à une étude menée dans le cadre du plan Do Kamo pour obtenir des données fiables sur le sujet et sur les conséquences épidémiologiques.

Parole de maman :

« Je suis venue chercher des réponses aux questions que je me posais sur la régurgitation de mon bébé et sur la poursuite de l’allaitement lors de la reprise du travail », Aurélie, maman depuis 3 semaines.

« La curiosité m’a poussé à venir à cette journée portes-ouvertes. Je veux allaiter mon bébé qui doit arriver d’ici 15 jours et je peux obtenir ici des informations qui pourront m’être utiles le moment venu », Adeline, future maman.

 

 

Immersion : IL EST L’HEURE DE SE RÉVEILLER

 

Chaque réveil est différent, mais les gestes techniques et les mots rassurants apaisent. En salle de surveillance post-interventionnelle, également appelée salle de réveil, infirmiers et médecins anesthésistes se relaient auprès des patients, opérés entre 7h et 19h chaque jour.

 

Certains patients nécessitent d’être accueillis avant l’opération en salle de réveil, pour une préparation d’antibiotiques par exemple ou pour poser une perfusion, ou encore, comme ici, une anesthésie loco régionale : une rachi anesthésie et un « bloc » des membres supérieurs. Cinq postes sont dédiés à ces patients.

 

 

 

 

 

Les opérés sont installés dans la salle de surveillance post-interventionnelle qui compte 21 postes et quatre infirmières. Elles accueillent leurs premiers patients à 6h30 et raccompagnent les derniers autour de 20h. Entre 50 et 70 patients transitent par cette salle chaque jour.

 

 

 

 

 

 

Le patient reste en salle de réveil a minima quelques minutes jusqu’à plusieurs heures après une intervention lourde (entre 2 et 4 heures) et si l’état du patient le nécessite. « Le relationnel avec le patient est court, mais intense », reconnaissent les infirmières qui apprécient la technicité de leur poste et le travail d’équipe.

 

 

 

 

 

Le premier stade du réveil post-anesthésique est le réveil immédiat. La surveillance consiste à vérifier les paramètres vitaux, mais aussi les saignements.

 

La surveillance se mesure avec un score d’Aldrete. Il s’agit d’un indicateur du réveil post anesthésique d’un patient en fonction de cinq items : motricité, respiration, pression artérielle, conscience, coloration – saturation en oxygène.
Une fois le score de 10 obtenu, la décision peut être prise de faire sortir le patient de la salle de réveil.

 

 

 

 

 

Les médecins et infirmiers anesthésistes ne sont jamais très loin et interviennent dès que nécessaire.
« Notre métier peut être intense, car c’est en salle post-opérationnelle que les plus gros risques de complication liée à l’anesthésie existent », reconnaît Justine, infirmière.

 

 

 

 

 

 

 

Certains réveils sont plus difficiles que d’autres et il n’est pas rare que les patients soient un peu agités ou douloureux. Mais les infirmières veillent…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lomi, Évelyne, Marie et Linda sont agents de service hospitalier. Cette équipe s’occupe du bionettoyage de la salle de réveil chaque matin et chaque soir, ainsi que des blocs tout au long de la journée.

 

 

DR MARGARIDA MATHIAS LA NOUVELLE RECRUE DU PÔLE ONCOLOGIE

Le partenariat entre l’Institut Gustave Roussy et la clinique vient de se concrétiser avec l’arrivée du Dr Margarida Matias, médecin oncologue. Un renfort pour le service en plein essor du Dr Drovetti.

Elle a fait toutes ses études de médecine au Portugal, un ERASMUS à Paris puis un stage à l’Institut Gustave Roussy (IGR). Son diplôme d’oncologue en poche, Margarida Matias a intégré les équipes de l’hôpital de Villejuif il y a cinq ans. « Je trouve cette spécialité
passionnante, car elle s’intéresse aussi bien à l’humain qu’à la recherche », reconnaît le médecin.
Dans le cadre du partenariat signé entre l’IGR et la clinique, Margarida Matias a été détachée en Nouvelle-Calédonie afin de renforcer le pôle oncologie de la clinique. Elle vient ainsi rejoindre le service du docteur Gianmaria Drovetti.
« J’ai trouvé que c’était une opportunité très intéressante. »

Mise en place de réunions multidisciplinaires

Aujourd’hui, la majorité des traitements des cancers sont soignés à la clinique. Le pôle oncologie comprend un service d’hospitalisation d’une quinzaine de lits, et un hôpital de jour avec une vingtaine de places. « On compte 7 000 poches de chimiothérapies par an », précise le Dr Drovetti. Au-delà du renfort humain apporté par Margarida Matias, le partenariat avec Gustave Roussy va permettre de développer la recherche et la prise en charge des cas les plus lourds. « En matière d’oncologie, la recherche fait des avancées considérables tous les ans, appuie le Dr Matias. Il suffit de voir le nombre de changements qui ont eu lieu ces dernières années. C’est vraiment la spécialité où il y a le plus de recherche et de nouveautés. » Raison pour laquelle la spécialité oblige les médecins à se tenir au courant en permanence, à mener des essais cliniques, etc. Des essais qui pourront désormais être proposés aux patients et adressés à l’IGR. Il en sera de même pour les protocoles de prises en charge des chirurgies lourdes.
« Nous allons aussi mettre en place une à deux fois par mois, des réunions multidisciplinaires spécialisées avec Gustave Roussy, pour discuter des cas les plus difficiles ou rares », complètent les médecins, unanimes à saluer la
signature du partenariat.

LE STERILWAVE, POUR TRAITER LES DÉCHETS À RISQUES INFECTIEUX SUR PLACE

Afin d’en maîtriser les coûts et de diminuer leur impact environnemental, la clinique vient d’investir dans un concept innovant de prétraitement des DASRI (Déchets d’activités de soins à risques infectieux), le Sterilwave.

On le sait, les déchets d’activités de soins présentent tout particulièrement un risque infectieux. Qu’ils s’agissent de matériaux piquants ou coupants, de produits sanguins ou encore de déchets anatomiques, les DASRI nécessitent un traitement à part. Pour ce faire, la clinique Kuindo-Magnin vient d’investir dans le Sterilwave, une solution à la fois économique et écologique. Développé par le groupe GC, le concept vise à assurer un traitement efficace des DASRI au plus près du site de production. Pour ce faire, le Sterilwave est un système de prétraitement qui combine le broyage et la stérilisation des déchets dans une enceinte close et hermétique. « Le produit final, assimilé aux déchets ménagers, est constitué de résidus non reconnaissables avec une réduction des déchets de 80 % en volume et de 25 % en poids », insiste le groupe GC.

Gain environnemental

Le Sterilwave présente plusieurs avantages. Outre le fait d’être simple d’utilisation et de ne pas demander de qualification particulière, il permet d’être intégré au processus interne de gestion des DASRI. La clinique évite ainsi d’externaliser la collecte de ses DASRI et maîtrise « in situ » l’ensemble de la filière, depuis la production jusqu’à l’élimination.
Sur le plan financier, le Sterilwave permet de réduire et de maîtriser les coûts de cette filière d’élimination. Enfin, sur le plan environnemental, il n’émet pas de rejets d’effluents ou de gaz, réduit le poids des déchets et valorise les broyats.

UNE VIDÉO POUR FAIRE DÉCOUVRIR LA CERTIFICATION

Officiellement engagée dans un processus de certification depuis mars 2019, la clinique Kuindo- Magnin a déployé les grands moyens pour emporter l’adhésion de l’ensemble du personnel.

Nous sommes partis du constat qu’un certain nombre de personnes ne connaissaient pas encore bien la certification, raconte Katia Cateine. Même si nous avons le sentiment d’en parler beaucoup, de l’afficher partout. Nous avons donc décidé de nous tourner vers la vidéo. » Profitant de la présence de Laurie Lignat, stagiaire étudiante en master 2 en Ressources humaines, la cellule qualité s’est donc lancée le défi de promouvoir la démarche de certification au sein de la clinique et d’emporter l’adhésion de tout le personnel.
« Et plutôt que de communiquer par des images et des affiches, nous avons pensé à la vidéo, à l’exemple de ce qu’ont fait de nombreux autres établissements. »
Mais plutôt que de passer une vidéo lambda des Hôpitaux de Paris par exemple le service de Katia Cateine a préféré faire une « vidéo clinique » qui a permis de fédérer les équipes.
Pour ce faire, il a imaginé une vidéo promotionnelle. « Nous avons écrit le scénario, les scripts et réuni nos acteurs pour tourner dans les différents services. » Tournage qui s’est déroulé le 8 juillet 2019 autour de 28 acteurs principaux et de quelque 70 figurants.
Cette vidéo est diffusée sur le site internet de la clinique, mais aussi sur les télévisions des salles d’attente mais aussi celles des patients hospitalisés, sur la page Facebook de la clinique, etc. « Nous gardons le bêtisier pour une diffusion en interne », sourit Katia Cateine.

DES PATIENTS-TRACEUR POUR FAIRE TOUJOURS MIEUX

Les équipes soignantes de la clinique évaluent régulièrement leurs pratiques et l’organisation mise en place pour améliorer la prise en charge des patients. À ce titre, le patient-traceur est une formidable méthode d’analyse des pratiques.

C’était une première pour la clinique le 18 juin dernier, mais la méthode du patient traceur est aujourd’hui régulièrement utilisée par les experts visiteurs de la HAS (Haute autorité de santé) pour évaluer la démarche qualité et la gestion des risques des établissements de santé. « Jusqu’à la démarche de certification, nous utilisions une grille d’auto-évaluation par critères pour nous améliorer », précise Katia Cateine, coordinatrice qualité et gestion des risques sanitaires de la clinique. Désormais, la méthode d’analyse des pratiques dans un établissement se fait par le biais à la fois de l’analyse des processus, comme le circuit du médicament, et par celui du patient-traceur. Une nouvelle méthode qui donne la parole tant aux équipes qu’aux patients qu’elles accueillent. Et Katia Cateine d’expliquer : « Prenons l’exemple de la maternité et des césariennes programmées, nos Happy césariennes. Nous nous sommes fixés un certain nombre d’objectifs et allons les analyser précisément. Les procédures mises en place sont-elles satisfaisantes sur le plan de la qualité, de la sécurité ? Correspondent-elles à la réalité du patient ? etc. »

Le ressenti de l’équipe face au vécu du patient

Une fois ces objectifs fixés, un questionnaire est établi et proposé à un patient hospitalisé. Celui-ci est chargé d’évaluer sa prise en charge depuis son entrée dans l’établissement jusqu’à ce jour. « L’entretien avec le patient dure au moins une heure au cours de laquelle il donne sa perception des soins, des informations reçues, etc. On trace son ressenti. »
La deuxième étape consiste à créer un questionnaire service. En fonction du parcours du patient, les professionnels qui l’ont rencontré vont être interrogés.
Une réunion de service est ensuite organisée sur la base du dossier du patient, avec le questionnaire du patienttraceur et celui du service. « Chaque point est ensuite
décortiqué. Le ressenti de l’équipe est mis en face du vécu du patient » poursuit la coordinatrice. Une vision du patient qui n’est pas toujours la même que celle de
l’équipe. « Justement, la méthode est aussi enrichissante que fédératrice pour les équipes et est amenée à se développer. C’est bienveillant, sans jugement puisque nous analysons le ressenti et le vécu de chacun. Et nous mettons en relation les évènements pour établir un plan d’actions. » Avec des actions correctrices rapidement mises en oeuvre.

LES URGENCES AFFICHENT LEUR TEMPS D’ATTENTE

Il est environ de 15 minutes à la clinique… le temps d’attente aux Urgences est aujourd’hui l’un des critères de choix des patients. Une application mobile permet de le connaître en temps réel.

«Lors du dernier salon HIT (dédié aux métiers de l’informatique dans le domaine de la santé), j’ai eu l’occasion de découvrir cette application qui m’a semblé très intéressante à mettre en place à la clinique. » À son retour, Lilian Vedrenne, architecte logiciels de la clinique, croise cette idée avec le souhait d’Olivier Muller, médecin responsable des Urgences d’afficher le temps d’attente dans son service. « Il est pertinent d’afficher cette information dans la mesure où, finalement, cette attente est assez courte à la clinique, de 15 minutes en moyenne », souligne l’informaticien.

Plan géolocalisé

L’application mobile est à télécharger par les usagers sous Android et IOS. Elle donne, en temps réel, le temps estimé entre la prise en charge par la secrétaire des urgences et les premiers soins. « Le dossier patient des urgences (DPU) enregistre les temps de passage de chaque étape, nous permettant ainsi de donner un temps moyen d’attente pour être pris en charge », précise Lilian Vedrenne.

L’appli contient également un plan d’accès géolocalisé qui indique le plan de circulation du domicile du patient jusqu’à la clinique. On y retrouve aussi les heures d’ouverture du service, les numéros de téléphone des urgences ainsi que les documents nécessaires à l’arrivée.

Télécharger l’application sur Google Play

LIFTING SOUS HYPNOSE

Si la technique n’est pas nouvelle, réaliser une opération sous hypnose est une première pour la clinique. Début août, Johan Nouwen, chirurgien ORL, et Claire-Line Biavat, hypnothérapeute, ont franchi le pas…

Début août, le Dr Johan Nouwen a réalisé deux liftings sous hypnose. « Je viens de Belgique, explique le médecin, et l’hypnose fait partie depuis longtemps de l’arsenal d’anesthésie. A titre d’exemple, depuis 30 ans, à l’Université de médecine de Louvain, un-quart des chirurgies de la thyroïde se fait sous hypnose. » Depuis quelques semaines, le chirurgien propose à ses patients cette possibilité, avec le concours de Claire- Line Biavat, hypnothérapeute et ancienne infirmière anesthésiste, « un avantage quand il s’agit d’assister un chirurgien pendant son opération ». Katrinka, l’une des deux opérées, n’a pas hésité un instant. Pour elle qui pratique le yoga, « cela tombait même sous le sens. »

L’hypnose, un état naturel

« Tout le monde peut se faire opérer sous hypnose à condition de le vouloir, rassure l’hypnothérapeute. Cet état est naturel, obtenu de façon involontaire plusieurs fois par jour. » Mais pour maintenir cet état stable durant toute l’intervention – les deux interventions réalisées ont duré respectivement 1h50 et 1h30 – Claire-Line Biavat a rencontré plusieurs fois les patients en amont afin de les préparer. « L’objectif de l’hypnose est d’obtenir une anxiolyse, pour évacuer le stress, et une analgésie de la douleur, peu voire pas du tout ressentie et surtout sans émotion », précise-t-elle.Pour ce faire, elle « dissocie » la patiente qui, bien que présente sur la table d’opération, est ailleurs en même temps. « Pour une dissociation efficace, je vais parler à la personne de ses hobbies, ses passions pour qu’elle se laisse aller à voyager à l’intérieur d’elle-même. »

« Pour ma part, j’ai descendu un escalier et fait un retour dans le passé, raconte Katrinka. Je me suis retrouvée avec mon père qui était chef d’orchestre et ai passé un merveilleux moment à ses côtés. »

Estime de soi

À n’en pas douter, les patientes ne souffrent pas. Le meilleur des guides, la fréquence cardiaque, est restée constante durant toute l’opération, sans réaction physique particulière, « même pendant l’injection de l’anesthésie locale, toujours très douloureuse », ajoute le Dr Nouwen.
« Effectivement, on entend tout, mais sans douleur, assure Katrinka. L’hypnose n’empêche pas les pensées de traverser l’esprit, mais elle m’a permis de continuer mon voyage imaginaire pendant toute la chirurgie. »
Au-delà des atouts liés à l’opération en elle-même, de confort, de fatigue moindre, de diminution des produits injectés et des risques liés à l’anesthésie, l’hypnose favorise
l’estime de soi, avec le fort sentiment de contrôle de soi.

15 LITS POUR LA MÉDECINE POLYVALENTE

Un service de médecine polyvalente ouvre ses portes à Nouville. Il accueillera les patients du lundi au vendredi soir et sera fermé le week-end. Ses missions ?
Soulager les Urgences, prendre en charge des patients du SMPU (service médical polyvalent urgence) des médecins de la ville et d’accueillir les patients en éducation thérapeutique en diabétologie.

Pour Fabien Coquart, cadre du service, l’ouverture du service
de médecine polyvalente va permettre de soulager un certain nombre de services. Il comptera 15 lits pour lesquels un médecin généraliste a été recruté.

« Cinq lits ont déjà été identifiés pour la diabétologie. Ces patients sont aujourd’hui en néphrologie. Et à moyen court terme, d’ici le mois d’octobre, nous devrions proposer de l’éducation thérapeutique chaque semaine, supervisée par un endocrinologue. » Toute l’équipe qui va travailler au sein de ce service de médecine polyvalente, aides-soignantes et infirmières, va d’ailleurs être formée à l’Agence sanitaire et sociale à cette éducation thérapeutique. « Notre souhait est de devenir la référence en la matière », insiste Fabien Coquart.

Les dix autres lits auront pour mission, avec le médecin généraliste, d’accueillir les urgences médicales et ainsi ouvrir la clinique aux médecins de ville qui auraient besoin d’hospitaliser leurs patients quelques jours.

Rock Wamytan en visite à la clinique

Ce mardi 3 septembre, une délégation conduite par le président du Congrès, Rock Wamytan, est allée à la rencontre des équipes de la clinique. L’occasion pour ses dirigeants de présenter les axes stratégiques du nouvel établissement de santé.

« La clinique est vraiment un outil de première qualité. » Lors de sa visite de l’établissement ce mardi 3 septembre, Rock Wamytan n’a pas caché sa satisfaction en découvrant les installations, les équipements, et l’organisation de la clinique Kuindo-Magnin.

« Je suis agréablement surprise par les locaux, leur agencement, et les équipements à la pointe des métiers de santé, a reconnu de son côté, Ithupane Tieoue, présidente de la commission Santé du Congrès. C’est un bel établissement dont le cadre est agréable. Or c’est aussi un médicament pour améliorer la guérison. »

Cette visite a permis à la direction de l’établissement de présenter sa stratégie de développement à l’international. Une stratégie « qui rejoint la vision politique portée par les responsables de la Nouvelle-Calédonie, à savoir l’intégration du territoire dans son environnement régional, assure le président du Congrès, et qui se décline dans différents domaines, dont celui de la santé. »

Partenariats avec les pays de la région

Rock Wamytan s’est en effet récemment déplacé à Fidji, du 29 juillet au 5 août, pour une mission de diplomatie économique avec une délégation de chefs d’entreprise calédoniens, dont la clinique Kuindo Magnin. Il a pu, à cette occasion, rencontrer le ministre de la Santé de Fidji qui « s’est montré très intéressé de nouer des partenariats avec la Calédonie. »

« J’ai constaté lors de ma visite à la clinique ce mardi que cela devient réalité, poursuit Rock Wamytan. La clinique nous a en effet présenté les perspectives qu’elle souhaite développer avec les pays de la zone, dont Fidji. »

Pour les élus, la qualité des installations de la clinique est aujourd’hui un atout. « Il est intéressant de montrer à nos pays voisins nos établissements de santé et le niveau technologique de leurs équipements. À ce titre, on ne peut qu’intéresser nos partenaires de la région. » Et au-delà du développement à l’export, « la stratégie portée par la clinique offre des perspectives à la population, mais aussi aux jeunes en matière de formation », soutient Ithupane Tieoue.

Vu sur les Nouvelles Calédoniennes

Avec la fermeture des maternités de Magnin et de l’Anse-Vata, c’est une page qui s’est tournée pour de nombreux Calédoniens. Leur attachement à ces lieux était aussi fort que la nécessité de les moderniser. Depuis septembre, ils ne font plus qu’un : la polyclinique Kuindo-Magnin. La modernité est bien là, l’âme de ses prédécesseurs aussi.

Lové au creux des bras de ses parents, Victor dort comme un bienheureux dans sa chambre de la maternité Kuindo-Magnin. Le bonheur se reflétant sur leur visage, Claire et Tristan ne le lâchent pas des yeux. Ils sont mère et père depuis deux jours. Et ils conserveront un très bon souvenir de cette naissance, qu’ils ont vécue ensemble de bout en bout. « Comme il s’agit de notre premier enfant, je me sentais un peu perdue, je ne savais pas comment les choses allaient se passer. Mais nous avons été très bien guidés, estime Claire. Même si j’ai eu besoin d’une péridurale, j’ai pu avoir, comme je le désirais, l’accouchement le plus naturel possible. Les deux sages-femmes qui se sont occupées de moi m’ont mise très à l’aise et en confiance. » Une relation qui s’est poursuivie après l’accouchement. « La première nuit a été difficile pour l’allaitement. Elles sont restées auprès de moi pour m’aider et me conseiller et maintenant Victor se débrouille parfaitement pour boire. » Même sentiment de sérénité chez Tristan : « Cette considération pour le père m’a permis de trouver directement ma place en complément de Claire. Car si les pères ne peuvent bien sûr pas allaiter, ils peuvent faire tout le reste : les soins, le bain… »

Une réussite d’autant plus importante pour le couple que la maternité de Nouville a été un choix bien réfléchi pour eux : « Quand nous sommes arrivés en Calédonie, il y a dix ans, c’est ici, à Nouville, que nous avons été hébergés. Nous avons donc choisi de faire naître Victor ici : c’est le cycle de la vie. » Le début d’une histoire pour cette petite famille, mais aussi pour la maternité de Nouville qui réunit en son sein, depuis septembre dernier, les équipes de Magnin et de l’Anse-Vata. « Face à cette fusion, il y avait une appréhension légitime de chacune des équipes, se rappelle le gynécologue obstétricien, Joël Agenor. Mais le pari est réussi, nous sommes désormais tous unis sous une bannière, celle de Nouville. » Le déménagement a été accompagné de nombreuses évolutions : « Outre des locaux entièrement neufs, 80 % des équipements le sont également. »

Moins de technique, plus d’humain

Autre changement notable : « Les gynécologues font désormais leurs gardes sur place. Cela renforce encore la sécurité, notamment pour les accouchements d’urgence. C’est aussi un gain de confort de travail et de sérénité très important pour les soignants. » La sécurité de la prise en charge étant assurée sur le plan médical, « et parce que nous travaillons sur des grossesses à bas risque, nous mettons l’accent sur la prise en charge du couple, développe le spécialiste. Durant trop longtemps, le père est resté le parent pauvre de la naissance. Il a aujourd’hui toute sa place. Ne pas séparer le couple est très important, surtout lorsqu’il s’agit d’une première naissance. C’est en effet très rassurant pour la future maman que son conjoint soit à ses côtés, y compris en cas de césarienne. » Et quand une césarienne est réalisée en urgence, le temps de finir les soins de sa maman, c’est en peau à peau, tout contre son papa, qu’est placé le nourrisson. « Un attachement très fort se crée à ce moment- là. Les pères sont très demandeurs », souligne Agnès Fouchard, sage-femme. De même, les couples sont aujourd’hui de plus en plus désireux de ne pas sentir les aspects techniques et médicaux de la naissance, un point sur lequel les sagesfemmes sont très vigilantes. « Pour des raisons de santé, certains points ne sont bien sûr pas négociables, mais nous essayons au maximum de respecter la volonté d’une naissance la plus naturelle possible : avec ou sans péridurale, dans l’eau, dans la position désirée grâce à une table d’accouchement modulable… », détaille la sage-femme. Pour un maximum de sérénité le grand jour, tout se prépare en amont, à la fin du huitième mois lors de l’ouverture du dossier. La visite de la maternité est un moment important : « Cela concourt à faire baisser l’anxiété des futurs parents pour qu’ils puissent profiter de la naissance de leur bébé », confirme Agnès.

Le couple, et plus largement la famille, sont au coeur de l’attention des équipes de la maternité. Une chambre familiale permet d’accueillir l’accouchée et son nouveau-né (ici en cododo), un lit parapluie est destiné à l’aîné âgé de moins de 3 ans, et un fauteuil se mue en couchage pour le père. La pièce, à la grande baie vitrée donnant sur le lagon, comporte aussi une grande table avec des chaises, ainsi qu’un coin salon doté d’un canapé. Dans le même couloir, boissons chaudes, collations, mais aussi réfrigérateurs sont mis à disposition dans l’espace famille.

Deux salles sont dédiées aux accouchements dits physiologiques. Les futures mères peuvent accoucher dans la position qui leur convient en s’aidant de divers équipements ou encore donner naissance à leur enfant dans l’eau. Un choix qui n’exclut pas la péridurale qui est gérée par la parturiente selon son niveau de douleur, ce qui lui permet de garder une relative mobilité.

Dans quelques jours, une quatrième pédiatre viendra rejoindre l’équipe qui veille sur les nouveau-nés, dans le « bureau des bébés », la salle d’examen qui leur est dédiée.

La maternité est pilote en matière d’informatisation. En fin de matinée, les infirmières font le point sur les visites réalisées dans la matinée.

La clinique n’a pas vocation à recevoir de nourrisson prématuré. Toutefois, pour parer à toute éventualité, elle est équipée de couveuses qui permettent d’accueillir, d’une à trois fois par an, les nouveau-nés qui en ont besoin.

1 600

c’est le nombre de naissances que devrait accueillir cette année Kuindo-Magnin qui est, depuis l’installation du CHT au Médipôle à Dumbéa, l’unique lieu de naissance de Nouméa. Il dispose de 34 lits.


Durée de séjour

La durée moyenne d’un séjour est de trois à quatre nuits. Un séjour qu’il est possible de prolonger en cas de fatigue de la jeune maman ou d’allaitement difficile.


Visites

Les visites sont désormais possibles de 15 heures à 19 heures, au lieu de 20 heures, ce qui permet aux mamans et aux bébés de mieux se reposer. Les papas sont les bienvenus en permanence.

 

Article dans les Nouvelles Calédoniennes

La Clinique a mis en place des ateliers bien-être de 2h tous les jeudis jusqu’au 4 juillet, afin de vous aider à prendre soin de vous et vous guider dans le choix de vos produits d’hygiène.
Une occasion pour « reprendre contact avec son corps, maltraité dans la maladie ».

Merci Les Nouvelles Calédoniennes pour cet article.

Au cœur du SSR – Service de Soins de Suite et de Réadaptation

Ouvert depuis le 7 janvier dernier, le service de Soins de Suite et de Réadaptation de la clinique INM trouve peu à peu son rythme de croisière. L’équipe pluridisciplinaire, dynamique et investie autour de son cadre de santé Yvane Legros et du Dr Elisabeth Lothe, adapte son fonctionnement aux besoins spécifiques des patients. Bienvenue dans un service où le sourire accompagne l’effort.

Le SSR se compose de 20 lits d’hospitalisation complète (HC), 5 lits d’hospitalisation de jour (HDJ) et un plateau technique de rééducation. Il prend en charge des patients en soins de suite respiratoires, soins de suite polyvalents et en réhabilitation fonctionnelle respiratoire.

Chaque matin, une équipe pluridisciplinaire fait le point sur chaque patient hospitalisé. Kinésithérapeutes, ergothérapeute, infirmières, diététicienne, médecins généraliste et spécialistes, cadre, assistante sociale, psychologue… la prise en charge se veut globale, médicale et psycho-sociale et individualisée.

Chaque jour, les patients de réhabilitation fonctionnelle respiratoire en HC et HDJ suivent un programme d’activités élaboré en fonction de leurs besoins. Fabien Lavigne, kinésithérapeute, accompagne ici un groupe en marche extérieure associée à de la gym douce.

En plus de l’activité physique, l’éducation thérapeutique permet d’améliorer l’état de santé et la qualité de vie du patient. Dans la cuisine thérapeutique, Heiti Mata, la diététicienne (à gauche), mène ses ateliers. Elle est ici accompagnée de Nadège Visseyrias, ergothérapeute, et Wendy Ragué, la secrétaire du SSR.

La majorité des patients sont suivis en raison de pathologies respiratoires qui nécessitent une rééducation médicale et psycho-sociale. Deux pneumologues font également partie de l’équipe pour le suivi médical spécialisé.

La vaccination, un geste qui sauve

Depuis le 19ème siècle, la vaccination n’a cessé de se développer. Progrès scientifique majeur de l’histoire de la médecine, elle continue d’évoluer au gré des maladies, des époques et des saisons. De la rougeole à la grippe, le double principe demeure le même : protéger individuellement et collectivement de maladies potentiellement dangereuses.

N’en déplaise à ses quelques détracteurs modernes, la vaccination a changé le cours de l’histoire de la médecine. Elle a libéré l’humanité de certaines maladies infectieuses et permet aujourd’hui d’espérer face à d’autres menaces. « Prenons l’exemple de la variole : elle a totalement disparu depuis la fin des années 1970 et l’on ne vaccine plus contre cette maladie, illustre le Dr Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la DASS-NC. A l’inverse, on en est loin pour la rougeole, l’une des maladies qui tue le plus en Afrique. » Heureusement, la Nouvelle-Calédonie n’a vu qu’un seul cas de cette affection aux conséquences potentiellement dramatiques depuis 1986, date de la dernière épidémie déclarée dans l’archipel. La vaccination a pris le relai. « Nous sommes ainsi protégés des maladies contre lesquelles nous sommes vaccinés et, à grande échelle, ceux qui ne peuvent recevoir le vaccin sont protégés par la barrière collective que crée le groupe. »

Protégez-vous de la grippe

Si l’on pense avant tout aux vaccins obligatoires, d’autres ont aussi toute leur importance, à l’image du vaccin contre la grippe, notamment dans le milieu médical. « Il est important que les professionnels de santé se fassent vacciner dans la mesure où il s’agit d’un virus très contagieux, précise le Dr Grangeon. Le personnel soignant est en première ligne en cas d’épidémie : avec le vaccin, il se protège et protège collègues, patients et membres de sa famille. »
Si l’on vient de passer un pic épidémique, ne nous y trompons pas, la grippe va revenir ! La Nouvelle-Calédonie connait traditionnellement deux pics, en janvier-février, lorsque les voyageurs ramènent le virus de l’hémisphère nord, et en juillet-août, quand le sud connait à son tour sa saison fraiche. La campagne de vaccination débutera donc très prochainement pour se protéger de cette seconde vague et le vaccin protège sur une durée variable allant de 6 à 9 mois environ.

Les vaccins en Nouvelle-Calédonie

Le calendrier vaccinal calédonien sur lequel s’est calé depuis peu la Métropole protège contre : tuberculose, hépatite B, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, Haemophilus B, pneumocoque, rougeole, oreillons et rubéole. S’ajoutent le papillomavirus pour les jeunes filles de 11 ans et la grippe.

Le DPU – Dossier patient des urgences – pour améliorer la prise en charge

Le cahier des charges a permis de créer un outil qui réponde totalement aux besoins des Urgences. Développé par Lilian Vedrenne du service informatique, le dossier patient des urgences (DPU) est désormais opérationnel.

Dans un souci de gain de temps et d’énergie, l’outil informatique est devenu indispensable. Avec l’arrivée du Dr Muller à la tête des urgences, et déjà habitué aux logiciels de gestion des patients au CHT, le service informatique de la clinique a développé un outil répondant aux besoins du service.
« Le DPU améliore la prise en charge des patients à leur arrivée aux urgences, et notamment parce que les soignants n’ont plus de saisies administratives à faire. Tout est déjà renseigné », explique Lilian Vedrenne, architecte logiciels de la clinique. De même, les demandes d’examen sont dématérialisées et des modèles d’ordonnances ont également été établis pour les médecins. « Tout est tracé et respecte la réglementation relative à la sécurité du patient régie par la Haute autorité de santé. »

Solution Web

« Notre problématique était de mettre au point un outil informatisé qui corresponde aux attentes des urgences », poursuit l’informaticien. Pour ce faire, il a développé l’ensemble du dossier patient des urgences (DPU), prenant en compte un cahier des charges défini avec les équipes. « Finalement, nous nous sommes beaucoup rapprochés des médecins et des soignants pour créer un outil qui leur convienne d’un point de vue ergonomique, autant qu’en termes d’informations. »
Lilian Vedrenne a opté pour une solution logicielle sur le Web, développée en interne, et adaptée à tout type de supports informatique. « Le premier jet de l’outil a été commencé en décembre avec les soignants et en févier, nous avons lancé le logiciel avec un certain nombre d’évolutions, souhaitées notamment par les IDE, précise le spécialiste. Au final, grâce à cette concertation, nous avons un produit plus proche de leurs besoins. »

Version 2.0

Le logiciel développé se base sur Medsphère, celui utilisé au secrétariat pour la saisie des dossiers. Il récupère les données et les intègre au DPU, ce qui évite toute erreur et doublons de dossier patient.
Initialement installé sur les ordinateurs portables du service, les soignants des Urgences testent actuellement l’outil sur leur smartphone et des tablettes. « Cela leur permettra par exemple de prendre des photos. Nous entrons dans la version 2.0 de l’outil. Avec toujours l’objectif de gagner du temps. »
Ce DPU n’a pas vocation à devenir pérenne dans les années à venir, puisque ce module devrait être absorbé par le dossier patient clinique entré en phase de qualification.