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Les parcours urgences et accouchements ont changé

 

Afin de clarifier et de fluidifier l’arrivée des patients, les services des urgences et d’obstétrique ont également modifié leur parcours. Précisions.

Il fallait clarifier le parcours urgences. « Désormais, les patients qui viennent par leurs propres moyens arrivent par l’entrée principale », explique Marie HOUOT, cadre du service. En revanche, ceux qui sont amenés par le Samu, les pompiers ou en ambulance, entrent par l’arrière des urgences. « C’est d’ailleurs l’entrée exclusive de ces professionnels », insiste Marie. « Par ailleurs, nous avons modifié le sens de la borne d’accueil administratif des urgences pour qu’elle fasse face à l’entrée des urgences. »

Du côté des parturientes, leur accueil sera désormais facilité avec un accès unique au niveau du parking et de l’accueil principal, à gauche à côté du service des Urgences « Depuis le déménagement, les mamans arrivaient par les urgences du côté de l’entrée principale, de 7 à 23h, et à partir de 23h, elles devaient passer par l’accès Pompiers », explique Agnès Fouchard, cadre sage-femme.

Désormais, les « Accouchements » ont leur propre parcours avec un accès unique. Le visiophone qui permet de se signaler à partir de 23h (accès sécurisé) a été déplacé. Comme précédemment, il est directement relié au bloc obstétrical. « Nous en avons également profité pour revoir la signalétique de l’entrée, poursuit Agnès, et avons matérialisé le parcours par des stickers. Cela facilitera l’arrivée des parturientes. »

Une unité préopératoire en ambulatoire

 

Un nouveau parcours ambulatoire est à l’essai pour trois mois. À l’issue, une évaluation de la charge de travail et de la satisfaction du patient sera faite.

L’activité en ambulatoire augmente de façon significative. « Le premier trimestre 2023 a enregistré une hausse de 7 % », constate Marie Houot, cadre du service. Plusieurs raisons l’expliquent. Tout d’abord, parce que les pratiques des praticiens évoluent. « Les nouveaux praticiens qui arrivent de métropole étaient habitués à faire beaucoup d’interventions en ambulatoire. C’est en effet une pratique très répandue et encouragée », explique Marie. Autre raison, la demande des patients qui préfèrent être chez eux plutôt qu’être hospitalisés. « Enfin, complète la cadre, nous employons de nouvelles techniques opératoires, comme le laser par exemple, qui facilite la prise en charge en ambulatoire et limite le temps passé à la clinique. » Jusqu’à présent, le service d’ambulatoire comptait 26 box couchés et 8 fauteuils d’accueil, pour les anesthésies locales.

Fluidifier l’activité

« Pour fluidifier notre activité, nous avons créé une unité préopératoire où les patients sont préparés, et patientent ensuite dans un salon préopératoire aux portes du bloc. »L’intervention terminée, les patients repartent dans un box en ambulatoire, sur un lit ou sur fauteuil. « En revanche, les examens comme les coloscopies ou les mineurs sont accueillis directement dans le service et ne passent pas par le salon. »Cette nouvelle organisation est en phase d’essai pour trois mois, avec, à l’issue, une évaluation de la charge de travail, et de la satisfaction du patient.Un nouveau parcours complété par une troisième phase : le J0. « L’idée est d’accueillir dans ce circuit, les patients qui nécessitent une hospitalisation complète après l’intervention, précise Marie Houot. Ils seront préparés en ambulatoire, puis transférés directement dans le service en sortie de bloc. » Cela devrait soulager l’organisation des services qui sont souvent parasités par ces entrées dans la matinée.

Parallèlement à cela, une infirmière sera prochainement dédiée à la coordination du parcours chirurgical du patient à la clinique.

Une nouvelle organisation pour le pôle oncologie

 

Tous s’accordent à le dire : un des piliers de la clinique de demain est l’oncologie. Alors que la chirurgie a entamé le virage de l’ambulatoire, le service oncologie va augmenter en capacité avec 25 lits dont 10 dédiés aux soins palliatifs. Explications.

le projet médical de la clinique prévoit la restructuration des services avec la fermeture de lits de certaines activités. « Cela nous a amenés à réorganiser les services de médecine et de chirurgie de la clinique », précise le Dr Gianmaria Drovetti, chef du service oncologie.
À ce jour, le service d’oncologie a une capacité de quinze lits. « Nous allons absorber dix lits supplémentaires de médecine polyvalente, pneumologie et de chirurgie », poursuit le médecin. L’idée est d’avoir des équipes formées à l’oncologie et aux soins palliatifs et de les regrouper en un seul plateau.
Il faut dire que depuis une quinzaine d’années, la chirurgie se dirige de plus en plus vers l’ambulatoire. Il y a donc moins besoin de lits d’hospitalisation dans ce service. « C’est un peu la même chose en maternité, avec un taux de naissance qui baisse, ajoute le médecin. En revanche, le nombre de cas en cancérologie ne cesse d’augmenter et la clinique s’est engagée dans le soutien à l’oncologie. »

À ce jour, le service compte cinq oncologues. « Notre activité est en constante progression. Les trois oncologues que nous étions ne suffisaient pas. D’autant plus que l’un de nous va au Médipôle en soutien à mi-temps. »

Le Pet-Scan… pour quand ?

La clinique n’a pas à rougir de son service d’oncologie. Partenaire de Gustave Roussy, meilleur centre anti-cancer d’Europe et 5e mondial, il accueille chaque année des équipes de spécialistes d’Europe. « Une chose est sûre, le développement de l’oncologie sur le Territoire est possible. Mais aujourd’hui, il est freiné par le manque de Pet-Scan* », précise le Dr Drovetti. Avec, nous pourrions élargir notre activité aux îles de la région tout en faisant des économies sur les Evasan. C’est mon discours depuis mon arrivée. »

Cet investissement permettrait en effet au territoire d’offrir une prestation de soin du niveau des pays modernes et de développer l’activité au niveau régional, avec un retour économique (tourisme médical). « Il y a un boulevard devant nous, martèle le médecin. Via la clinique, la Nouvelle-
Calédonie pourrait devenir un centre oncologique de référence du Pacifique Sud. À nous maintenant d’informer et de communiquer sur les atouts. »

*Le Pet-Scan sert à déceler les tumeurs malignes et leurs métastases, et surveiller leur évolution. Il permet de faire une cartographie de leur localisation dans tout le corps, grâce à leur activité métabolique.

Une journée de dépistage rapide du VIH à la clinique Kuindo-Magnin le 1er décembre

 

La JMS qui a lieu le 1er décembre, est l’occasion de sensibiliser le public au SIDA et à la pandémie du virus du VIH et de promouvoir le dépistage du VIH/SIDA.

A cette occasion, le vendredi 1er DÉCEMBRE 2023, un dépistage rapide du VIH avec l’utilisation du TROD (Test Rapide à Orientation Diagnostique) sera proposé de 11h à 17h dans le hall de la clinique Kuindo-Magnin. Avec un résultat en 10 minutes !

Ce test sera réalisé par des médecins de l’association Solidarité S.I.D.A-NC et il fera l’objet d’un bilan confidentiel.

Les professionnel·le·s et volontaires de l’association seront présent·e·s et offriront un accueil et un stand d’information pour informer et sensibiliser à la prévention des risques sexuels.

Pourquoi un dépistage ?

Car le dépistage permet de savoir ce qui ne se voit pas. Une IST (infection sexuellement transmissible) comme le VIH/SIDA ne provoque que rarement des signes.

Le dépistage du VIH est primordial, car il permet un traitement précoce encore plus efficace. En effet, des études ont montré qu’un accès précoce aux soins et aux médicaments :

– réduit la mortalité,

– améliore la réponse à long terme au traitement,

– augmente l’espérance ainsi que la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH,

– réduit la transmissibilité du virus grâce à la prise efficace des antirétroviraux.

Une expérience unique dans une carrière

Loïc Frétard, directeur d’exploitation de la Clinique, en poste depuis le 1er juin 2015, a quitté ses fonctions le 28 février 2022. Il revient sur ces sept années intenses, marquées par le déménagement à Nouville.

«  Ce déménagement restera un souvenir fort. » Pour Loïc Frétard, ce projet « lui a pris beaucoup de temps professionnel et personnel. Cela représente aussi beaucoup d’émotions. » Il est arrivé trois ans avant le regroupement des trois établissements privés (les cliniques Magnin, Baie des citrons et Anse Vata) sur un site unique à Nouville, et sa mission principale, en tant que directeur d’exploitation, était de préparer ce déménagement et de l’encadrer avec le support des équipes médicales, soignantes et administratives.
Il se rappelle avec précision de ces années stratégiques clôturées par la livraison du bâtiment le 1er juillet 2018. « C’était une course de vitesse jusqu’à l’accueil du premier patient, le 25 septembre. Entre le déménagement, l’aménagement, la fermeture des différents sites et le début des activités, ce furent des moments très intenses », développe-t-il, ajoutant qu’il s’agissait avant tout d’un travail d’équipe efficace. « C’est une expérience unique dans une carrière, je ne doute pas qu’elle restera dans notre mémoire à tous. »
Loïc Frétard observe aujourd’hui ce bâtiment moderne avec une certaine fierté. « Nous y offrons des soins de qualité et des filières d’excellence. » Il regrette cependant de ne pas avoir vu aboutir le dossier de la médecine nucléaire, portée depuis presque dix ans par la clinique et qui s’inscrit dans la prise en charge du cancer en Nouvelle-Calédonie.

Vers un nouveau challenge

Avant d’arriver dans le pacifique sud, Loïc Frétard travaillait déjà dans le milieu de la santé, en France métropolitaine, au Vietnam puis en Pologne. « La Nouvelle-Calédonie n’a rien à envier en termes de qualité des structures de soins, note-t-il. Le tissu sanitaire et hospitalier calédonien s’est métamorphosé très rapidement ces dernières années avec la construction de nouveaux établissements. Un vrai bouleversement pour le territoire. »
Il rentre en métropole pour se rapprocher de ses deux filles, déjà sur place pour leurs études. « Je n’ai pas encore de nouveau projet professionnel, mais déjà de bons contacts sont en cours. Nous allons tout d’abord profiter de quelques semaines de vacances en famille », confie-t-il. Un départ tourné vers le futur, mais avec de beaux souvenirs ancrés dans sa mémoire. « Même si elle reste fragile financièrement, la clinique a une place reconnue ici, je n’ai pas trop de crainte sur son avenir, dit-il en souriant. Elle continuera d’être un acteur incontournable de la santé calédonienne et je continuerai de suivre son actualité de France ! »

Avant de quitter le territoire, Loïc Frétard adresse ses remerciements aux équipes CKM et particulièrement à ses collaborateurs directs, à l’encadrement et à l’équipe de direction pour cette coopération et ce partage d’expérience durant ces sept années.
« Bon vent à tous ! ».

Anne-Marie Ourssaire, 40 ans de clinique !

Arrivée à la clinique le 13 janvier 1982, Anne-Marie Ourssaire prend sa retraite le 1er mai prochain. Elle revient sur cette longue carrière, des services de comptabilité aux ressources humaines.

Au cours de sa carrière, de 1982 à aujourd’hui,
Anne-Marie Ourssaire découvre de nombreux services. Elle débute à la comptabilité, elle s’occupe des comptes et des commandes de la pharmacie au moment de sa création puis elle intègre les ressources humaines, qu’elle apprécie particulièrement.
« J’ai aimé découvrir différents services administratifs.
Il y avait une vraie ambiance familiale, surtout lorsque j’ai commencé à travailler. Nous étions tous très proches », se remémore-t-elle. Au cours de ces 40 années, elle ne pense pas à partir. « Quand on est bien quelque part, on y reste ! ». La clinique n’est pas uniquement une histoire professionnelle pour Anne-Marie Ourssaire. Elle précise en riant : « Je suis née à la clinique, ma fille est née là-bas et mes petits-enfants aussi ». Même si ses collègues lui manqueront, elle part sans regret, avec des projets pleins la tête. « Je vais voyager avec mon mari, aller découvrir l’Europe. Je vais avoir du temps pour m’occuper de mes deux petits-enfants aussi. Et je vais danser ! J’adore la Zumba et la country », livre-t-elle. Avant de partir, elle remercie « la famille Magnin-Peguilhan qui m’a fait confiance » et adresse une « pensée toute particulière à Marie-Antoinette Magnin, Jean-Jacques, Robert et Dominique ».

Facturière : un vrai métier d’enquêtrice

Elles sont une dizaine, réparties entre plusieurs pôles (maternité, hospitalisation complète, ambulatoire, urgences et SSR) au sein de la clinique. Les facturières travaillent en bout de chaîne et étudient l’ensemble du séjour d’un patient afin de facturer chaque acte selon les règles imposées de la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP).

Les gens s’imaginent que la facturière se contente de valider les informations préenregistrées sur le logiciel de gestion. Ce n’est pas ça du tout », explique Irène Sorge, coordinatrice du service facturation de la clinique. Depuis plus de 20 ans, elle travaille en tant que facturière et regrette que son métier soit aussi mal connu au sein de l’établissement. « On doit deviner beaucoup de choses et chercher l’information par nous-même pour consolider une facture soumise ensuite au contrôle médical », confirme Aloisia Hafuni, également facturière.
« Ce sont de vraies enquêtrices », décrit Valérie Rello, la cheffe du service.
Depuis plusieurs mois, elles traversent de nouvelles difficultés avec l’informatisation des données médicales. « Là où nous pouvions nous appuyer sur un dossier patient « papier », aujourd’hui nous sommes face à un logiciel conçu pour les soignants, qui nous renvoi une information parcellaire. La confidentialité des données médicales est certes assurée, mais tout est plus compliqué pour nous », explique la coordinatrice.

« Un travail titanesque »

Contrairement au Centre hospitalier territorial (CHT), où les factures se font au forfait, ici, à la clinique, le séjour des patients est facturé à l’acte. Dans l’ombre, les facturières retracent minutieusement le parcours médical du patient, le traduisent en actes puis en codes, eux-mêmes renvoyant à des tarifs. « On est en bout de chaîne du parcours patient et si les documents et les dossiers n’ont pas été parfaitement remplis et/ou transmis par les soignants et les chirurgiens, on tombe dans l’interprétation. Souvent nous sommes confrontées à une information contradictoire que nous devons contrôler », décrit Irène Sorge.
« Ce service reste un poste stratégique pour le maintien financier de l’établissement », reprend Valérie Rello, touchée par le « travail titanesque » effectué par son équipe. Malgré cette forte pression, ces femmes, pour beaucoup d’entre elles présentes dans le service depuis de nombreuses années, aiment leur métier et en sont fières. Irène Sorge confirme : « J’aime la facturation, j’ai une grande satisfaction quand je valide la facture à la fin ». Pour répondre au besoin de ce service administratif à la lisière du monde médical, un projet en collaboration étroite avec le service informatique est en gestation pour la création d’un nouvel outil spécialement dédié à la collecte des données facturables.

De la clinique à la résidence Magnin

Une page se tourne pour le site de la clinique Magnin, à la Vallée des Colons. En effet, les bâtiments sont en cours de démolition, mais d’autres sortiront prochainement de terre afin de donner naissance à la résidence Magnin, un futur Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)  en plein centre de Nouméa.

Nous gardons la vieille maison centrale, rassure Aurélie Magnin, une des associées de ce projet. Elle a une vraie valeur sentimentale pour nous. Elle fait également partie du patrimoine calédonien, il n’est donc pas question de la détruire. » C’est une transformation radicale que vit le site de l’ancienne clinique Magnin, à la Vallée des Colons, fermé depuis le déménagement de l’établissement en 2018. La plupart des locaux sont en cours de démolition. Mais, au centre, le château Unger, cette maison coloniale construite par Édouard Unger en 1868 puis rachetée par Raymond Magnin en 1938, sera rénovée du mieux possible afin de devenir le cœur de la future résidence Magnin. Elle abritera l’accueil, l’administration et les salles de soins de ce futur Ehpad. Autour d’elle, en U, se dresseront les bâtiments dans lesquels se trouveront les chambres et salles de restauration. Leur construction débutera d’ici quelques mois. L’établissement devrait ouvrir ses portes en septembre 2023 pour accueillir au fur et à mesure les patients et le personnel soignant. « Nous sommes dans la continuité de l’histoire de la famille Magnin. Nous avons toujours été dans le domaine de la santé depuis la création de la clinique, explique-t-elle. Ce projet était déjà dans la tête de ma famille, avant même que la clinique ne ferme. Depuis cinq ans, cette idée a cheminé jusqu’à aujourd’hui où elle s’apprête à devenir concrète. »

Au plus proche de leur famille nouméenne

L’établissement sera composé de 100 lits. Il y aura également trois lits d’accueil temporaires pour des séjours entre un et trois mois, et quatre places temporaires pour placer son parent à la journée. Parmi les 100 lits disponibles, 14 places seront réservées aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et nécessitant une prise en charge particulière. Le même nombre de places seront réservées pour des patients dits en autofinancements.
« Il y a un manque de structures de soin pour personnes âgées dans la ville de Nouméa. Cet établissement, situé au cœur de la ville, leur permettra de rester proches de leur famille nouméenne », décrit Aurélie Magnin. Début 2023, commencera le recrutement du personnel et des premiers patients.

Un cardiologue fraîchement arrivé à la Clinique

Les docteurs Olivier Axler et Jacques Brau ont commencé à travailler à la clinique en milieu d’année dernière. Ils assurent les consultations cardiaques des patients des différents services et sont présents en cas d’urgence.

Avec son petit appareil d’échographie portatif, le docteur Olivier Axler se promène dans les services de la clinique et se rend au chevet des patients pour les examiner. De formation en pneumologie, cardiologie et réanimation, le médecin est arrivé en 2000 au Centre hospitalier territorial (CHT) de Nouvelle-Calédonie où il s’est spécialisé en cardiologie et s’est occupé durant 20 ans de malades graves.
À sa retraite du CHT, il décide de rejoindre la clinique, où le besoin de cardiologie d’urgence se fait sentir depuis quelques années. Sa présence, ainsi que celle du docteur Jacques Brau, arrivé également en milieu d’année dernière, est une bouffée d’air frais. Le Dr Olivier Axler décrit : « Je m’occupe des consultations préopératoires de malades fragiles ou dont on ne connaît pas le statut cardio-vasculaire quand on ne sait pas si c’est dangereux de les opérer. S’il n’y a pas d’urgence et qu’ils ont un cardiologue, nous leur demandons plutôt de le voir au préalable ». Il ne fait pas de concurrence aux cardiologues de ville. « Mais, en cas d’urgence, c’est bien d’avoir un cardiologue sous la main pour une évaluation des risques.»

Coopération entre néphrologue et cardiologue

Le spécialiste se déplace également lorsqu’un patient a un problème supposé cardiaque, un essoufflement ou des douleurs thoraciques, pour l’examiner et poser un diagnostic. « Sans oublier qu’il peut arriver une urgence durant une intervention, comme un arrêt cardiaque. Par exemple, une dame a fait un infarctus en pleine coloscopie. Panique à bord, malade intubée, je suis arrivé, j’ai fait une échographie, je l’ai prise en charge et nous avons appelé le Samu », raconte le Dr Olivier Axler. Du lundi au vendredi, les après-midis, il travaille dans les différents services de la clinique. Il passe également deux matinées à la dialyse. « Ils reçoivent 48 malades par jour, et ce sont des patients lourds, insuffisants rénaux, mais également diabétiques, hypertendus, obèses, alcooliques, qui font de l’apnée du sommeil, etc. Ils ont des problèmes cardiologiques et en cas d’hypertension ou douleur thoracique, je suis là », reprend-il. Le médecin apprécie particulièrement cette coopération où deux points de vue de la maladie se confrontent et se complètent, entre néphrologie et cardiologie. Il reçoit également en consultation les patients du CHS.
« Ils ont de nombreux patients et eux aussi ont des problèmes cardiaques, dit-il. Et justement, l’un d’entre eux doit arriver d’un instant à l’autre. »
Il enfile sa blouse, agrippe son échographe portatif et part à sa rencontre.

L’IRM sera désormais à Nouville

Les travaux ont commencé. L’IRM devrait être opérationnelle  au second semestre 2022.

« Au départ, une IRM est censée être associée à un plateau technique, explique Aurélie Magnin, Gérante de la SARL NCN IRM. Mais nous avions obtenu une dérogation pour installer notre équipement à Magenta, nos anciens locaux étant trop exigus. »
Depuis, la clinique s’est installée à Nouville, et il est temps que l’IRM intègre la nouvelle structure. Pour ce faire, les travaux ont commencé mi-janvier 2022, dans les locaux de la radiologie. Un local lui étant dédiée. « L’IRM a sept ans, reprend Aurélie Magnin. Vu son âge, il n’était pas envisageable de la déplacer sur le nouveau site. Une nouvelle machine, plus moderne, est en cours d’acheminement. » Notre fournisseur va donc reprendre l’ancienne machine et installer la nouvelle, de la même marque, General Electric.
En attendant qu’elle soit opérationnelle au second semestre 2022, l’IRM Sud fonctionne toujours.
L’investissement pour l’achat de la machine et les travaux s’élève à environ 150 millions CFP.

1er Forum Calédonien et du Pacifique de la Douleur le 22 avril 2022

 

Comité d’organisation :
Dr Luc Brun, Dr Thierry De Greslan, Mme Marie Claire Kabar, Mme Anne Ledu, M Michel Bœuf, Mme Stéphanie Roujas, Mme Claire-Line Biavat, Mme Karine
Lantéri, Mme Isabelle Dumont

Comité Scientifique :
Dr Luc Brun, Dr Thierry De Greslan, Dr Gael Guyon, Dr Jean-Luc Isambert, Dr Gian Maria Drovetti, Dr Lorenço Xavier, Dr Frederic Rigault, Mme Maelle Deniaud

Partenaires
Communauté du Pacifique, Province Sud, Mairie de Nouméa, Ordre des Médecins, Ordre Pharmaciens, CSSR, CHT, CHN, CHS, FHF Pacifique Sud, Clinique Kuindo Magnin, ASSNC, SMKNC, SMLNC, Ligue Contre le Cancer.
Grünenthal, Sanofi Aventis, Unipharma, Intermed, Gazpac, Seprodom, Thuasne, Edenpharm.

PROGRAMME DE LA MATINEE

Début 7h00
Sessions plénières : salle Jacques Iékawé
Communications courtes: salle Bibliothèque

07h00 – 07h45
Accueil des participants

07h45 – 08h00
Coutume d’ouverture

08h00 – 08h15
Discours ouverture (Dr Thierry De Greslan)

08h15 – 09h00
‘‘Kuni’’: la résistance à la douleur dans les représentations culturelles kanak et océaniennes et dans l’approche clinique. (Wapone Cawidrone formateur en langues et culture kanak, Mme A-Tena Pidjo, doctorante à l’UNC)
Modérateurs : Dr Thierry De Greslan ; Mme Caroline Graille

L’expression de la douleur revêt une dimension culturelle prépondérante en Nouvelle-Calédonie. Dans le monde kanak, en particulier, la capacité à endurer la souffrance physique s’acquiert dès l’enfance (‘‘kuni’’ en langue nengone). Cette manière de taire la douleur renvoie avant tout à une vision cosmologique et symbolique de l’humain kanak, à l’intérieur de son environnement naturel, social et spirituel

09h00 – 9h45
Douleur en cancérologie et soins palliatifs (Dr Gianmaria Drovetti, oncologue, Clinique Kuindo Magnin ; Dr Angélique Ayon, soins palliatifs, CHT)
Modératrices : Dr Nathalie Quirin, Dr Marie-Laure Gaudillier

Les patients d’oncologie nécessitent une prise en charge optimale de leurs lésions cancéreuses. La tumeur elle-même mais également le traitement du cancer peut entraîner des douleurs qui sont souvent sévères et durables. Elles nécessitent un traitement adapté, puissant et de mise en œuvre rapide.
En soins palliatifs, quand la maladie atteint un stade avancé, l’essentiel du traitement doit se baser sur les soins de confort et notamment la prise en compte de la douleur. Parfois des techniques d’analgésie locorégionale font intervenir des équipes pluridisciplinaires.

09h00 – 09h45
Les topiques : une révolution dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques…Capsaïcine, toxine botulique… Les nouvelles recommandations (Pr Eric Viel, CHU Nîmes, France)
Modérateurs : Dr Frédéric Rigault, Dr Anne-Karine Rossi

Pause et visite des stands
09h45 – 10h15

10h 15 – 11h 15
Douleurs chroniques post-chirurgicales : épidémiologie, mécanismes et acteurs favorisants, conséquences médico-économiques. (Pr Eric Viel, CHU Nîmes, France)

Le Pr Eric Viel nous parlera des dernières actualités concernant les douleurs chronicisées dans les suites d’une intervention chirurgicale. Nous verrons l’importance des définitions précises et la sous-estimation de l’incidence de ce fléau méconnu. Enfin nous verrons qu’il existe une grande marge de manœuvre thérapeutique du plus simple au plus complet.

11h15-12h 00
Présentation de livre blanc de la SFETD 2021 : la douleur post-chirurgicale et sa chronicisation (Pr Eric Viel, CHU Nîmes, France)
Modérateurs : Dr Jessyca Samin ; Dr Philippe Rouvreau ; Dr Thibault Leprince

10h15 – 10h45
Prise en charge des lombalgies : le point de vue du rééducateur et du rhumatologue (Dr Jean-Luc Isambert, médecine Physique et réadaptation, CSSR ; Dr Bénédicte Champs, rhumatologue, Nouméa)
Modérateur : Dr Jean-Pierre Legros

Le Dr Bénédicte Champs nous fera un rappel des enjeux de la prise en charge de la lombalgie chroniques et des grands principes du traitement. Le Dr Jean Luc Isambert nous fera ensuite un focus sur la Restauration Fonctionnelle du Rachis (RFR), un programme ambitieux et d’une grande efficacité pour la réadaptation et la réinsertion dans l’emploi des lombalgiques chroniques.

10h45 – 11h30
Douleur de l’enfant : médicale et post opératoire (Dr Gael Guyon, pédiatre, CHT)
Modérateurs : Dr Bruno Calendreau ; Dr Corinne Joubert

La nécessité d’optimiser la gestion de la douleur de l’enfant, au cours de son hospitalisation ou en période péri-opératoire, est depuis longtemps une priorité bien admise par l’ensemble des soignants. Si la réponse pharmacologique à la douleur nociceptive semble évidente, de nombreuses autres thérapeutiques, médicamenteuses ou non, sont désormais proposées afin de garantir une prise en charge plus globale de la douleur de l’enfant.

11h30 12h00
Aspect psychologique de la douleur (Dr)
Modérateur : Dr Bruno Calendreau

Le sujet de la psychiatrie est la douleur morale mais dans ce court exposé nous aborderons la douleur physique en psychiatrie. Dans un premier temps, nous évoquerons l’apparente insensibilité à la douleur physique chez le patient atteint de psychose schizophrénique puis les conduites automutilatoires chez l’adolescent comme apaisement dans la dysphorie. Dans un deuxième temps, nous ferons la distinction entre la douleur cum materia et ses retentissements psychiques et la douleur sine materia qui traduit le refoulement progressif des affects allant de la conversion hystérique à l’hypochondrie et au final au trouble psychosomatique.

Repas sur le Deck
Inscription sur e-Ticket obligatoire
12h00 – 13h30


PROGRAMME DE L’APRES MIDI

Début 13h30
Sessions plénières : salle Jacques Iékawé
Ateliers : salle Bibliothèque
Inscription sur place obligatoire

13h30 – 14h15
Comment le neurochirurgien peut améliorer les douleurs chroniques (Dr Mark Dexter, neurochirurgien, Westmead Private Hospital, Sydney, Australie)
Modérateurs : Dr Nicolas Molko ; Dr Nicolas Michel

Le célèbre Docteur Dexter de Sydney, bien connu de nos confrères calédoniens et de nos patients nous parlera des techniques neurochirurgicales qui sont utiles dans le traitement des douleurs aussi diverses que les céphalées et les douleurs neuropathiques. Il nous montrera que l’on peut aussi bien interrompre que stimuler les circuits neurologiques.

13h30 -14h15
1 MEOPA (Dr Oliver Kesteman, CHN; Arthur Le Houerou, GAZPAC)
2 TENS (Mme Laurence Gracia, Mme Sandra Monnier, CHT)
3 Musicothérapie et casque réalité virtuelle + tapis champ de fleurs, (Mme Maelle Deniaud, CHT ; Mme Béatrix Boutin, Mme Suti Sudjasmin, CHS ; M. Stéphane Guétin, Music-Care, Paris)

14h15 – 15h00
Casse pas la tête : les céphalées je gère. (Dr Anae Monta, neurologue, Nouméa)
Modérateurs : Dr ; Dr Nicolas Molko

Les céphalées primaires comme la migraine, les céphalées de tensions et les AVF nécessitent un diagnostic clinique précis. Il faut également éliminer les « drapeaux rouges » et avoir des clefs simples et efficaces de prise en charge thérapeutique.
Les autres causes de céphalées sont dites « céphalées secondaires ». Au travers de cas cliniques didactiques, nous aborderons les principales causes de céphalées aiguës/coup de tonnerre à gérer en urgence et les autres étiologies secondaires plus rares et/ou moins urgentes.

14h30 – 15h15
4 Ostéopathie (M. Michel Bœuf, Nouméa)
5 Hypnose (Dr Jessyca Samin, CHT ; Mme Claire-Line Biavat, Nouméa)
6 Diététique anti inflammatoire (Mme Alexandra Souprayen ; Mme Charlène Guignet ; Mme Heiti Mata, Nouméa)

Pause et visite des stands
15h00 – 15h30

15h30 – 16h15
Douleur et sommeil : le mal-dormir (Dr Thierry De Greslan, neurologue, CHT)
Modérateurs : Dr Luc Brun ; Dr Thierry Langin
Les liens entre douleur et sommeil sont connus de longue date et les relations s’établissent dans les deux sens. Le Dr De Greslan nous rapporte ici les dernières données scientifiques et nous donne les clés pour identifier et analyser cette association parfois déroutante.

15h 30 – 16h15
7 Auriculothérapie (Mme Vanessa Top, Nouméa)
8 Pilates (Mme Aïssatou Badji)
9 Lombalgies chronique : école du dos, école du cerveau ? ; intérêt des cartoons (Dr Bruno Leroy ; Pierre Kroll, CHR La citadelle Liège, Belgique)
Visite des stands
Tirage de la tombola et remises des prix

16h30 – 17h00
Pot de clôture en musique avec « le Quatuor à Cordes »
Roland Arnassalon –violon 1
Marine Tolloht –violon 2
Tanya Gooch – alto
Amandine Marican – violoncelle
17h00 – 18h00

18h00 – 19h00
Conférence tout public
Au commencement est la musique : regards croisés entre cultures, univers sonores et soins (Stéphane Guétin HDR en sciences du langage de Music Care ; Mme Stephanie Geneix Rabault MCF)
Musique et soins. L’idée n’est pas nouvelle. Quoi que ! C’est une question que l’on peut (se) poser. Cette conférence polyphonique présentera la façon dont deux chercheurs ont exploré quelques facettes de la musique calédonienne comme instrument d’intervention thérapeutique en Nouvelle-Calédonie.

Fin du FORUM
19h00

L’unité médico-chirurgicale a ouvert ses portes à Nouville

Face à la propagation du variant Omicron, la clinique a dû créer un nouveau service où seront accueillis les patients qui sont dépistés fortuitement Covid. Photo Thierry Perron

Dotée de 14 lits, une nouvelle unité de la clinique est destinée à accueillir les patients nécessitant une prise en charge médicale ou chirurgicale et qui sont dépistés fortuitement Covid, à l’occasion de leur admission dans l’établissement.

Lors de la première vague de Covid en Nouvelle-Calédonie, entre septembre et novembre dernier, le CHT était l’établissement référent Covid. À ce titre, il a accueilli tous les patients positifs au coronavirus. « Cela a permis de garder la clinique Covid free », rappelle Joëlle Ballande, directrice des soins infirmiers. Depuis, la situation a changé, et notamment sur le plan matériel et humain.

Se réorganiser pour faire face au déficit

« Nous n’aurons en effet plus l’aide matérielle ni le personnel de la Solidarité nationale, qui nous a accompagnés lors de la précédente vague », confie la directrice des soins. Raison pour laquelle la Dass a demandé au CHT et à la clinique de se réorganiser sans attendre d’aide extérieure. « Nous sommes dans une période compliquée en termes de recrutement. Les établissements hospitaliers sont en déficit de personnel », rappelle Joëlle Ballande. En outre, le variant Omicron, particulièrement contagieux, se propage rapidement sur le Territoire. « Ces critères nous ont conduits à nous réorganiser. » L’hôpital craignant d’être très vite saturé, il a ainsi été décidé de répartir les patients Covid selon leur pathologie et le motif de recours aux soins avec la clinique. Cette réorganisation avait été travaillée en amont en septembre, à l’aube de la première vague et a ainsi pu être rapidement mise en œuvre. « En à peine quelques heures », précise Joëlle Ballande qui tient à saluer le travail des équipes mobilisées.

Visite non autorisée en UMCP

Désormais, la clinique a la possibilité d’accueillir des patients, en particulier aux urgences et qui sont découverts Covid + de manière fortuite. Les patients non critiques ne sont plus transférés vers le CHT, mais admis dans une unité dédiée : l’Unité médico-chirurgicale polyvalente (UMCP) de la clinique, dotée de 14 lits. Les visites n’y sont pas autorisées, et il n’y a qu’un circuit sur le principe de la « marche en avant ». La création de cette unité a nécessité de fermer 15 lits de chirurgie pour pouvoir en récupérer le personnel. « Pour l’heure, nous n’avons pas été obligés de revoir le programme opératoire », assure la directrice des soins.

En savoir plus

Covid 19 : La clinique Kuindo-Magnin en soutien du CHT

Depuis le début de la crise et en concertation avec la DASS NC, la stratégie de la clinique est de répondre en priorité aux besoins du territoire en matière de santé publique.
Le CHT est positionné naturellement en première position de lutte contre la pandémie et l’objectif est de libérer de la place au Médipôle pour lui permettre d’accueillir les patients COVID positifs pour une prise en charge médicale et les isoler du reste de la population.
C’est dans ce cadre que nous avons commencé à recevoir hier, à la demande de la direction du CHT avec qui nous sommes en relation quotidienne, des patients COVID négatif en provenance du Médipôle. Il s’agit de deux patients en pneumologie qui seront suivis par deux autres patients du même service aujourd’hui.
La clinique Kuindo-Magnin, comme tous les établissements de santé du territoire est pleinement engagée dans la lutte contre la propagation du virus.

La direction de la clinique Kuindo Magnin