Immersion : IL EST L’HEURE DE SE RÉVEILLER


12 septembre 2019


 

Chaque réveil est différent, mais les gestes techniques et les mots rassurants apaisent. En salle de surveillance post-interventionnelle, également appelée salle de réveil, infirmiers et médecins anesthésistes se relaient auprès des patients, opérés entre 7h et 19h chaque jour.

 

Certains patients nécessitent d’être accueillis avant l’opération en salle de réveil, pour une préparation d’antibiotiques par exemple ou pour poser une perfusion, ou encore, comme ici, une anesthésie loco régionale : une rachi anesthésie et un « bloc » des membres supérieurs. Cinq postes sont dédiés à ces patients.

 

 

 

 

 

Les opérés sont installés dans la salle de surveillance post-interventionnelle qui compte 21 postes et quatre infirmières. Elles accueillent leurs premiers patients à 6h30 et raccompagnent les derniers autour de 20h. Entre 50 et 70 patients transitent par cette salle chaque jour.

 

 

 

 

 

 

Le patient reste en salle de réveil a minima quelques minutes jusqu’à plusieurs heures après une intervention lourde (entre 2 et 4 heures) et si l’état du patient le nécessite. « Le relationnel avec le patient est court, mais intense », reconnaissent les infirmières qui apprécient la technicité de leur poste et le travail d’équipe.

 

 

 

 

 

Le premier stade du réveil post-anesthésique est le réveil immédiat. La surveillance consiste à vérifier les paramètres vitaux, mais aussi les saignements.

 

La surveillance se mesure avec un score d’Aldrete. Il s’agit d’un indicateur du réveil post anesthésique d’un patient en fonction de cinq items : motricité, respiration, pression artérielle, conscience, coloration – saturation en oxygène.
Une fois le score de 10 obtenu, la décision peut être prise de faire sortir le patient de la salle de réveil.

 

 

 

 

 

Les médecins et infirmiers anesthésistes ne sont jamais très loin et interviennent dès que nécessaire.
« Notre métier peut être intense, car c’est en salle post-opérationnelle que les plus gros risques de complication liée à l’anesthésie existent », reconnaît Justine, infirmière.

 

 

 

 

 

 

 

Certains réveils sont plus difficiles que d’autres et il n’est pas rare que les patients soient un peu agités ou douloureux. Mais les infirmières veillent…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lomi, Évelyne, Marie et Linda sont agents de service hospitalier. Cette équipe s’occupe du bionettoyage de la salle de réveil chaque matin et chaque soir, ainsi que des blocs tout au long de la journée.

 

 

 

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