La vaccination, un geste qui sauve


23 mai 2019


Depuis le 19ème siècle, la vaccination n’a cessé de se développer. Progrès scientifique majeur de l’histoire de la médecine, elle continue d’évoluer au gré des maladies, des époques et des saisons. De la rougeole à la grippe, le double principe demeure le même : protéger individuellement et collectivement de maladies potentiellement dangereuses.

N’en déplaise à ses quelques détracteurs modernes, la vaccination a changé le cours de l’histoire de la médecine. Elle a libéré l’humanité de certaines maladies infectieuses et permet aujourd’hui d’espérer face à d’autres menaces. « Prenons l’exemple de la variole : elle a totalement disparu depuis la fin des années 1970 et l’on ne vaccine plus contre cette maladie, illustre le Dr Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la DASS-NC. A l’inverse, on en est loin pour la rougeole, l’une des maladies qui tue le plus en Afrique. » Heureusement, la Nouvelle-Calédonie n’a vu qu’un seul cas de cette affection aux conséquences potentiellement dramatiques depuis 1986, date de la dernière épidémie déclarée dans l’archipel. La vaccination a pris le relai. « Nous sommes ainsi protégés des maladies contre lesquelles nous sommes vaccinés et, à grande échelle, ceux qui ne peuvent recevoir le vaccin sont protégés par la barrière collective que crée le groupe. »

Protégez-vous de la grippe

Si l’on pense avant tout aux vaccins obligatoires, d’autres ont aussi toute leur importance, à l’image du vaccin contre la grippe, notamment dans le milieu médical. « Il est important que les professionnels de santé se fassent vacciner dans la mesure où il s’agit d’un virus très contagieux, précise le Dr Grangeon. Le personnel soignant est en première ligne en cas d’épidémie : avec le vaccin, il se protège et protège collègues, patients et membres de sa famille. »
Si l’on vient de passer un pic épidémique, ne nous y trompons pas, la grippe va revenir ! La Nouvelle-Calédonie connait traditionnellement deux pics, en janvier-février, lorsque les voyageurs ramènent le virus de l’hémisphère nord, et en juillet-août, quand le sud connait à son tour sa saison fraiche. La campagne de vaccination débutera donc très prochainement pour se protéger de cette seconde vague et le vaccin protège sur une durée variable allant de 6 à 9 mois environ.

Les vaccins en Nouvelle-Calédonie

Le calendrier vaccinal calédonien sur lequel s’est calé depuis peu la Métropole protège contre : tuberculose, hépatite B, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, Haemophilus B, pneumocoque, rougeole, oreillons et rubéole. S’ajoutent le papillomavirus pour les jeunes filles de 11 ans et la grippe.

 

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