Une nouvelle organisation pour le pôle oncologie


20 février 2024


 

Tous s’accordent à le dire : un des piliers de la clinique de demain est l’oncologie. Alors que la chirurgie a entamé le virage de l’ambulatoire, le service oncologie va augmenter en capacité avec 25 lits dont 10 dédiés aux soins palliatifs. Explications.

le projet médical de la clinique prévoit la restructuration des services avec la fermeture de lits de certaines activités. « Cela nous a amenés à réorganiser les services de médecine et de chirurgie de la clinique », précise le Dr Gianmaria Drovetti, chef du service oncologie.
À ce jour, le service d’oncologie a une capacité de quinze lits. « Nous allons absorber dix lits supplémentaires de médecine polyvalente, pneumologie et de chirurgie », poursuit le médecin. L’idée est d’avoir des équipes formées à l’oncologie et aux soins palliatifs et de les regrouper en un seul plateau.
Il faut dire que depuis une quinzaine d’années, la chirurgie se dirige de plus en plus vers l’ambulatoire. Il y a donc moins besoin de lits d’hospitalisation dans ce service. « C’est un peu la même chose en maternité, avec un taux de naissance qui baisse, ajoute le médecin. En revanche, le nombre de cas en cancérologie ne cesse d’augmenter et la clinique s’est engagée dans le soutien à l’oncologie. »

À ce jour, le service compte cinq oncologues. « Notre activité est en constante progression. Les trois oncologues que nous étions ne suffisaient pas. D’autant plus que l’un de nous va au Médipôle en soutien à mi-temps. »

Le Pet-Scan… pour quand ?

La clinique n’a pas à rougir de son service d’oncologie. Partenaire de Gustave Roussy, meilleur centre anti-cancer d’Europe et 5e mondial, il accueille chaque année des équipes de spécialistes d’Europe. « Une chose est sûre, le développement de l’oncologie sur le Territoire est possible. Mais aujourd’hui, il est freiné par le manque de Pet-Scan* », précise le Dr Drovetti. Avec, nous pourrions élargir notre activité aux îles de la région tout en faisant des économies sur les Evasan. C’est mon discours depuis mon arrivée. »

Cet investissement permettrait en effet au territoire d’offrir une prestation de soin du niveau des pays modernes et de développer l’activité au niveau régional, avec un retour économique (tourisme médical). « Il y a un boulevard devant nous, martèle le médecin. Via la clinique, la Nouvelle-
Calédonie pourrait devenir un centre oncologique de référence du Pacifique Sud. À nous maintenant d’informer et de communiquer sur les atouts. »

*Le Pet-Scan sert à déceler les tumeurs malignes et leurs métastases, et surveiller leur évolution. Il permet de faire une cartographie de leur localisation dans tout le corps, grâce à leur activité métabolique.

 

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