Prise en charge du nouveau-né : Se former pour être prêt

24 juin 2020

Pour le personnel médical, la formation continue est incontournable de son activité. Pour optimiser les compétences et parfaire les acquis. Profitant de la présence du Dr Violaine Laparra, l’ensemble de l’équipe de la maternité a participé à une formation inédite de niveau 2 autour de la prise en charge du bébé en salle de naissance.

Elle est cardiopédiatre, mais également formatrice de formateur et a notamment participé aux recommandations nationales sur la prise en charge des nouveau-nés en salle de naissance. Le Dr Violaine Laparra effectue actuellement un remplacement au sein de la clinique. L’occasion de son séjour est aussi l’occasion de poursuivre la formation continue des équipes et notamment celle de la maternité.

« Aujourd’hui, la réanimation néonatale est très bien codifiée, souligne Julien Doublet, pédiatre de la clinique. Mais cette prise en charge demande que nous assurions des formations continues ». Ainsi tous 6 mois, l’équipe suit une formation de niveau 1, avec un rappel des gestes de premiers secours.

Pour parfaire ces connaissances, une formation de niveau 2 a été proposée par le Dr Laparra. Complète, elle se base sur des cas pratiques, des simulations, sur un mannequin bébé plus vrai que nature.

Chacun interagit au sein de l’équipe

« L’intérêt de cette formation est qu’elle destinée à toute l’équipe. Nous, pédiatres, faisons partie de l’exercice à part entière qui se déroule dans la salle d’accouchement de la maternité, reprend Julien Doublet. Cet apprentissage permet de faire de nous de vrai “leader” de la réanimation. Il n’est pas forcément utile de faire nous-mêmes le massage cardiaque, mais garder cette distance nécessaire permet d’avoir l’esprit libre et opérationnel. »

Massage cardiaque, intubation, pose d’un cathéter dans le cordon ombilical, préparation de l’adrénaline, etc. l’équipe a pour mission de sauver le bébé et doit aller au bout de la simulation préparée par la formatrice. Chacun interagit avec l’autre. « L’idée est vraiment de s’améliorer, insiste le pédiatre. C’est un cas pratique, mais il n’empêche pas le stress… »

Un long débriefing suit chacun des exercices. L’occasion de revenir sur les points positifs et négatifs, sans jugement, et d’appuyer en particulier sur la communication entre soignants. Des ateliers pratiques sont ensuite proposés pour parfaire telle ou telle technique