Un cardiologue fraîchement arrivé à la Clinique


19 mai 2022


Les docteurs Olivier Axler et Jacques Brau ont commencé à travailler à la clinique en milieu d’année dernière. Ils assurent les consultations cardiaques des patients des différents services et sont présents en cas d’urgence.

Avec son petit appareil d’échographie portatif, le docteur Olivier Axler se promène dans les services de la clinique et se rend au chevet des patients pour les examiner. De formation en pneumologie, cardiologie et réanimation, le médecin est arrivé en 2000 au Centre hospitalier territorial (CHT) de Nouvelle-Calédonie où il s’est spécialisé en cardiologie et s’est occupé durant 20 ans de malades graves.
À sa retraite du CHT, il décide de rejoindre la clinique, où le besoin de cardiologie d’urgence se fait sentir depuis quelques années. Sa présence, ainsi que celle du docteur Jacques Brau, arrivé également en milieu d’année dernière, est une bouffée d’air frais. Le Dr Olivier Axler décrit : « Je m’occupe des consultations préopératoires de malades fragiles ou dont on ne connaît pas le statut cardio-vasculaire quand on ne sait pas si c’est dangereux de les opérer. S’il n’y a pas d’urgence et qu’ils ont un cardiologue, nous leur demandons plutôt de le voir au préalable ». Il ne fait pas de concurrence aux cardiologues de ville. « Mais, en cas d’urgence, c’est bien d’avoir un cardiologue sous la main pour une évaluation des risques.»

Coopération entre néphrologue et cardiologue

Le spécialiste se déplace également lorsqu’un patient a un problème supposé cardiaque, un essoufflement ou des douleurs thoraciques, pour l’examiner et poser un diagnostic. « Sans oublier qu’il peut arriver une urgence durant une intervention, comme un arrêt cardiaque. Par exemple, une dame a fait un infarctus en pleine coloscopie. Panique à bord, malade intubée, je suis arrivé, j’ai fait une échographie, je l’ai prise en charge et nous avons appelé le Samu », raconte le Dr Olivier Axler. Du lundi au vendredi, les après-midis, il travaille dans les différents services de la clinique. Il passe également deux matinées à la dialyse. « Ils reçoivent 48 malades par jour, et ce sont des patients lourds, insuffisants rénaux, mais également diabétiques, hypertendus, obèses, alcooliques, qui font de l’apnée du sommeil, etc. Ils ont des problèmes cardiologiques et en cas d’hypertension ou douleur thoracique, je suis là », reprend-il. Le médecin apprécie particulièrement cette coopération où deux points de vue de la maladie se confrontent et se complètent, entre néphrologie et cardiologie. Il reçoit également en consultation les patients du CHS.
« Ils ont de nombreux patients et eux aussi ont des problèmes cardiaques, dit-il. Et justement, l’un d’entre eux doit arriver d’un instant à l’autre. »
Il enfile sa blouse, agrippe son échographe portatif et part à sa rencontre.

 

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