Les travaux du bassin sont terminés


25 février 2020


Le bassin de balnéothérapie de la clinique nécessitait quelques ajustements techniques pour être totalement opérationnel. Les travaux ont débuté en novembre. Le bassin rouvrira autour du 16 décembre.

Tout bassin, qu’il soit destiné à la balnéothérapie ou à usage médical, nécessite des contraintes de recyclage de l’eau. Lors de la construction du bâtiment, celui de la clinique, initialement identifié comme un bassin de balnéothérapie a respecté les textes métropolitains en la matière. Mais aujourd’hui, la réglementation calédonienne est plus stricte. Elle impose à ces bassins des contraintes de filtration de l’eau plus importantes que pour les bassins à usage médical. « Le terme balnéothérapie, dans les textes calédoniens, s’apparente à un bassin de SPA-thalasso, alors que nous sommes plutôt sur un bassin à usage médical. Nous avons dû changer le nom du bassin au regard de son utilisation vis-à-vis de la réglementation », précise Jawad Essaïd, ingénieur biomédical.
Des points d’amélioration

Lorsqu’en janvier 2019, lors de sa visite de conformité, la Dass a balayé l’ensemble des points de conformité, de l’affichage aux pédiluves, en passant par la filtration des bassins. « Quelques points de non-conformité mineurs ont été relevés touchant à l’affichage, à la taille de l’une des plages, etc. », reprend Jawad Essaïd. Un autre point, majeur celui-ci, concernait le temps de filtration de l’eau. « Il doit être de 30 minutes si l’on s’appuie sur le texte calédonien, et de 2h30 si l’on suit le texte métropolitain. »
Dans ce contexte, la clinique n’avait alors pas eu l’autorisation d’ouvrir le bassin en janvier. Des travaux ont été engagés par le promoteur pour lever les non-conformités mineures. « Nous avons profité de ces travaux pour apporter quelques points d’améliorations :
ajout d’une main courante autour du bassin, et dans l’ajout d’une rampe d’accès ». L’arrivée d’eau des pédiluves a également été inversée, et l’une des plages étant inférieure à 1,50 m a été rendue non accessible.

Deux prélèvements mensuels

Le temps de filtration a été l’objet de nombreuses discussions entre la clinique, la Dass et le promoteur. Un consensus a été trouvé autour de travaux permettant de raccourcir le temps de recyclage à 1h30. « La qualité de l’eau dépend du nombre de baigneurs sur la journée, et du nombre de baigneurs à un instant T, complète Jawad Essaïd. Nous avons défini avec la Dass que nous aurions un maximum de 8 personnes par jour dans le bassin. » Une douche antiseptique est imposée à tous les patients avant l’accès au bassin. Et le maintien du pH et du Chlore est assuré par les équipes de maintenance tous les jours.
La clinique s’est également engagée à faire des prélèvements mensuels, qui s’ajoutent aux prélèvements mensuels de la Dass. « L’essentiel est que les résultats soient et restent bons. »

 

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